Bas-Rhin : Le Conseil général étoffe son offre de covoiturage

En Alsace, la pratique du covoiturage, soutenue par le Conseil général du Bas-Rhin, gagne du terrain. Depuis 2000, la collectivité a aménagé sept aires de 12 à 50 places, soit un total de 185 emplacements. Une politique qui a un coût : 2 000 euros TTC la place. C’est pourquoi le Conseil général encourage d’autres initiatives pour multiplier les points de rencontre et étoffer l’offre globale, qui représente aujourd’hui 650 places sur une trentaine d’aires à travers le département.

Il y a une demande à proximité des entrées des grands axes routiers et sur les passages vers l’Allemagne où l’offre de transports publics est réduite. Le département a ainsi entamé un travail partenarial, notamment avec des grandes surfaces situées à l’extérieur des agglomérations, faciles d’accès et qui disposent de places de stationnement. Idem pour des espaces culturels ou de loisirs. « Nous négocions à titre gracieux une dizaine de places au minimum et nous mettons en place une signalisation d’accès. Une vingtaine d’aires (200 places) sont disponibles depuis octobre 2013 et quatre nouveaux sites doivent ouvrir début 2014. En 2015, ce sont mille emplacements qui devraient être réservés aux adeptes de la voiture partagée » estime Guillaume Bihet, responsable de l’unité études au sein du service des déplacements.

Autres pistes : 40 emplacements à disposition sur les trois parkings relais des gares RER (sous réserve que les occupants jouent bien le jeu du covoiturage) en partenariat avec la région Alsace, et 115 places réalisées sous maîtrise d’ouvrage d’autres collectivités.

A Sélestat, une association locale expérimentera dès le mois de février un réseau de 14 « Points Stop » (matérialisés par un simple panneau), formule revisité de l’auto-stop. « Une initiative qui pourrait être déployée plus largement à un coût insignifiant » juge Guillaume Bihet.

Enfin, le site Internet bas-rhin.fr/covoiturage devrait être mutualisé avec celui du département du Haut-Rhin à partir d’octobre prochain, en attendant d’être disponible sur Smartphone. Il sera également accessible sur « Vialsace » le système d’information multimodal de la Région.

P.B

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