La situation revient progressivement à la normale dans l’île de la Réunion après le passage du cyclone Bejisa. Le Conseil général a déjà activé la solidarité départementale avec la remise en état des routes départementales et l’attribution d’aides d’urgence aux agriculteurs, qui ont enregistré des pertes considérables. Les habitants sinistrés, et remplissant les conditions préalables, pourront aussi très rapidement s’appuyer sur le dispositif départemental d’aide à l’amélioration de l’habitat.
La Réunion va bénéficier, tout comme la Bretagne en proie aux inondations, d’une déclaration de catastrophe naturelle qui ouvre le droit à des indemnisations. Arrivé dans cette île de l’Océan indien samedi matin, 24 heures après la levée de l’alerte cyclonique rouge, Victorin Lurel, le ministre des Outre-mer, a jugé que les conditions étaient réunies.
Plus grave phénomène météorologique depuis vingt ans à La Réunion, Bejisa a fait un mort et 16 blessés. Les rafales de vent, houles géantes et pluies torrentielles qui ont accompagné le passage du cyclone ont également causé d’importants dégâts matériels : routes, toits arrachés, bateaux coulés, etc.
Concernant le secteur agricole, très durement touché par le cyclone, le Département a mis en œuvre des dispositifs d’urgence pour réponde à la situation critique dans laquelle se trouvent des nombreux éleveurs. La priorité a également été donnée à la fourniture d’eau aux populations, alors que près de 15 000 foyers sont encore privés d’électricité à la Réunion.
Par ailleurs, l’ensemble du réseau départemental est désormais pratiquement ouvert à la circulation et le réseau de transport interurbain est totalement opérationnel. Enfin, certains collèges de l’ouest ont connu des dégâts plus ou moins importants et les travaux vont être menés en vue de la prochaine rentrée scolaire.
La présidente du Conseil Général, Nassimah Dindar qui a exprimé son « entier soutien aux sinistrés« , a également félicité tous les services de la Collectivité qui se sont mobilisés pour assurer la remise en état la plus rapide possible des équipements rendus inaccessibles ou impraticables. Elle a demandé au Gouvernement que « la solidarité nationale soit pleinement activée afin que La Réunion puisse, le plus rapidement possible, faire face à l’adversité. »
P.B