Dès cette année, le Béarn et le Pays basque vont faire l’objet d’une stratégie de communication différenciée. En effet, le premier doit encore faire « grandir sa notoriété » tandis que le second doit surtout la « conforter ». C’est quelques-unes des grandes priorités du futur schéma départemental du tourisme bientôt examiné par les élus du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques. Elles ont été dévoilées lors de l’Assemblée générale du Comité départemental du tourisme, réunie à Salies-de-Béarn.
Pour le Béarn, l’objectif sera de séduire en premier lieu une clientèle de proximité (Aquitaine et Midi-Pyrénées) autour de deux mots-clés qui en font une « terre d’émotions et d’épicuriens ». La destination Pays basque fera quant à elle l’objet d’une opération promotionnelle à Paris du 22 au 24 mai. Ici c’est l’art de vivre qui sera valorisé.
Le Comité départemental du tourisme va refondre totalement son site Internet pour proposer dès la fin du mois de mai des plateformes spécifiquement dédiées à ces deux territoires. Des offres par filières (gastronomie, surf, bien-être, nature et sports-loisirs, neige et tourisme d’affaire) seront également lancées. L’objectif est de développer ces 7 marchés stratégiques. Une « offre famille » sera également créée pour faciliter les séjours des résidents.
Par ailleurs, une nouvelle charte graphique a été conçue et mise à la disposition des offices de tourisme pour renforcer la cohérence de la communication. Ces diverses actions sont le fruit d’une large concertation et mutualisation menée en 2013 avec les offices de tourisme.
Pour accompagner les professionnels, le Comité départemental propose aussi aux offices de tourisme et aux groupements de professionnels de déployer la « démarche d’accompagnement à l’optimisation de la commercialisation » (AOC) en ligne.
Le tourisme veut ainsi s’adapter aux nouvelles tendances montrant que les Français partent moins loin, plus fréquemment et sur des séjours plus courts. Il s’agit aussi d’être réactif aux demandes de dernière minute étant entendu que le facteur météo apparaît de plus en plus impactant.
En 2014, des études seront menées, afin de mieux mesurer les attentes de la clientèle. Rappelons que les revenus liés à l’activité touristique sont estimés à un milliard d’euros dans le département.
P.B