Le Lot-et-Garonne attire les jeunes médecins généralistes

Lutter contre les déserts médicaux et permettre l’accès de tous les Français à des soins de qualité reste une priorité pour le gouvernement comme vient de le rappeler le Premier ministre mardi au Congrès des Maires. C’est aussi une préoccupation des Conseils généraux qui multiplient les initiatives notamment dans les zones rurales.

C’est ainsi que les actions menées par le Conseil général du Lot-et-Garonne pour attirer  des internes et des jeunes médecins sur son territoire portent leur fruit. En 2007-2008, 50 internes avaient effectué leur stage de médecine générale ou en hôpital dans le département. En 2012-2013, ils étaient 117 futurs médecins (58 en 2008-2009, 78 en 2009-2010, 90 en 2010-2011 et 105 en 2011-2012).

Parallèlement, le nombre de médecins généralistes dits maîtres de stage a considérablement augmenté. On en dénombrait 16 en mai 2010, ils sont à présent 36 sur le département à accueillir des futurs médecins. Là aussi, il est essentiel de sensibiliser les médecins en exercice à ouvrir les portes de leur cabinet afin de montrer la réalité de leur activité à de potentiels repreneurs.

Il s’agit de maintenir la dynamique pour que le nombre d’étudiants qui viennent effectuer leur stage dans le département continue de croître. Pour ce faire, le Conseil général était présent fin octobre au Forum des Jeunes médecins généralistes à la Faculté de Médecine de Bordeaux. Les différentes aides du Conseil général en matière de mobilité et d’hébergement ont été présentées aux étudiants de médecine.

Le forum a été un espace particulièrement favorable pour rencontrer directement les jeunes médecins généralistes. En effet, la 2e édition a réuni plus de 110 jeunes médecins. 9 ateliers ont été organisés. Un questionnaire destiné à mieux cerner les attentes des jeunes médecins généralistes en termes de formation et de choix d’installation été distribué. L’analyse des réponses permettra de définir des pistes pour renforcer davantage l’attractivité de notre département, déjà reconnu au niveau national pour les efforts menés en matière de démographie médicale. La participation du Conseil général est, à ce titre, essentielle pour faire connaître les travaux menés en Lot-et-Garonne, dans le cadre de la Commission départementale de la démographie médicale (Coddem).

Depuis 5 ans, 2 millions de Français supplémentaires sont touchés par la désertification médicale et les inégalités entre les territoires ne cessent d’augmenter. Pour faire face à cet enjeu majeur, la ministre des Affaires sociales et de la Santé a présenté en septembre dernier un « pacte territoire-santé » pour faciliter notamment l’implantation de jeunes médecins.

P.B

 

Partager l'article