Les efforts du Conseil général du Tarn-et-Garonne pour sécuriser les routes départementales portent leurs fruits. On y constate aujourd’hui, quatre fois moins d’accidents qu’il y a 15 ans… Il faut dire que dans ce département, les routes constituent une priorité. Ainsi lors de l’examen du budget 2014, le président du Conseil général, Jean-Michel Baylet, a proposé, dans la continuité de cette politique, d’affecter 16 millions d’euros à la voirie départementale, poste budgétaire le plus important de la section investissement. Des consultations ont été lancées auprès d’entreprises en vue de conclure des marchés de travaux.
L’action du Conseil général ne se limite pas à l’entretien des routes. Elle concerne également les infrastructures avec la remise à niveau des ponts sur le canal, le développement des itinéraires cyclables, la sécurisation des falaises, les panneaux d’indication, la remise en état de quais le long de la Garonne, etc. Parallèlement, le Conseil général épaule les communes dans l’entretien de leur voirie.
Un effort tout aussi notable reste d’actualité pour renforcer la sécurité routière. Dans ce domaine, le Conseil général procède à l’aménagement de carrefours aux intersections les plus dangereuses, sécurise les entrées et traverses d’agglomérations, installe des protections contre les obstacles et renforce la sécurisation des points de ramassage scolaire. « Autant d’actions qui ont un impact direct sur les excellents résultats enregistrés en matière de sécurité routière sur nos routes, » souligne Jean-Luc Deprince, président de la commission ad hoc.
Des tendances que l’on retrouve dans les bilans annuels. 42 accidents mortels en 1999 et 27 l’an passé. Un gain de sécurité routière significatif dans un département qui dans le même temps connaît un trafic de plus en plus important au regard de l’augmentation croissante de sa population. « Cela nous encourage à poursuivre l’aménagement de notre réseau routier, » confirme Jean-Michel Baylet, pour qui « confortable » et « sécurisé » sont indissociables en matière de voirie. Et c’est à l’unanimité que les conseillers généraux ont validé l’implantation de 4 radars pédagogiques (indicateurs de vitesse à Saint-Porquier, Lavilledieu et 2 à Caylus), s’ajoutant aux neuf déjà installés.
P.B