Les Hautes-Alpes arrêtent une liste de « sites stratégiques »

Quelque 600 élus et socioprofessionnels ont participé aux Assises du tourisme, organisées début juin par le Conseil général des Hautes-Alpes. L’objectif était de refondre le schéma départemental du tourisme pour définir des priorités et répondre à une chute de la fréquentation des Hautes-Alpes.

Un certain nombre d’axes ont été présentés par bassins géographiques et par filières stratégiques. Celles-ci seront au nombre de huit : neige, lac, air, itinérance, pleine nature, culture et science, patrimoine, terroir. Des comités de filières vont être mis en place et des contrats de filières seront signés, « avec une place centrale pour les grands événements. »

De la même façon, un certain nombre de sites stratégiques ont été identifiés. Il s’agit du lac de Serre-Ponçon, des grands cols (Galibier, Lautaret, Izoard, Agnel, Vars et Noyer), des grandes routes (Grandes Alpes et Napoléon), de Mont-Dauphin et Briançon (fortifications Vauban classées au patrimoine mondial de l’Unesco), de Pelvoux-Vallouise (deuxième site d’alpinisme en France derrière Chamonix) et du Valgaudemar, du Queyras (où l’objectif est de travailler sur les villages de caractère), des villages de caractère du Buëch (Serres, Rosans, Orpierre) et des plans d’eau de la vallée, de l’aérodrome de Gap-Tallard, de Notre-Dame du Laus (site le plus visité des Hautes-Alpes) et des sites de tourisme spirituel (Boscodon et Embrun), de l’observatoire du plateau de Bure et bien sûr les stations de ski.

Des programmes sont en cours de définition pour chacun de ces sites, et donneront lieu à la signature de contrats de sites l’automne prochain. Le Conseil général va également encourager la « montée en gamme » des hébergements, alors que le constat montre que, pour l’essentiel, l’offre départementale est plutôt dans l’économique ou le moyen de gamme. Pour Olivier Petit, du cabinet In Extenso, « il faut favoriser la diversité du parc d’hébergement et monter en gamme pour répondre à la demande d’une clientèle qui ne vient pas ou plus, et d’attirer une clientèle étrangère.« 

« On ne finalise pas un processus aujourd’hui, on le débute« , a souligné Jean-Yves Dusserre, président du Conseil général, au terme de ces assises. « Il sera essentiel de s’approprier cette marque pour ne pas être des challengers, mais des leaders. »

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