Deux séquences ont couvert cette semaine le sujet de la planification écologique, décrétée au printemps dernier pour atteindre d’ici 2030 une réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. La première se tenait en présence des chefs de parti, la second dans le cadre du CNR. Départements de France était représenté par le Président de la Vendée, Alain Leboeuf.
La territorialisation de cette planification – c’est-à-dire la contribution des collectivités locales à cet engagement – devrait se traduire par l’instauration d’une gouvernance particulière, des « COP régionales » et l’utilisation d’outils existants, notamment les CRTE (Contrats de relance et de transition écologique). 800 millions d’euros supplémentaires seraient consacrés aux collectivités locales en 2024, dont 500 millions via le fonds verts.
DF avait affirmé dès le mois de juillet dernier son opposition à la régionalisation des politiques écologiques dans leur ensemble et présenté ses réserves quant à l’utilisation exclusive des CRTE comme outils de planification. En tout état de cause, DF s’oppose à toute planification contraignante et verticale alors que ses membres ont déjà engagé depuis de nombreuses années des politiques majeures de transition énergétique et de préservation de la biodiversité.