Lors de ces Assises à Angers, les Départements ont lancé un cri d’alarme. Un cri de colère, et d’incompréhension.
Nous avons été écoutés, mais serons-nous entendus ? Le combat ne fait que commencer.
Le discours de Michel Barnier marque ainsi une étape importante. Certaines annonces vont dans le bon sens, et je veux saluer les avancées qui reconnaissent enfin la situation spécifique des Départements, notamment notre levier fiscal désormais quasiment inexistant.
Le Département est reconnu dans son rôle de proximité.
Il est encourageant de constater que le Premier ministre a pris conscience de notre rôle irremplaçable en matière de proximité. C’est une reconnaissance que nous réclamions depuis longtemps. Elle conforte notre engagement à agir au plus près des citoyens, dans des domaines essentiels : la solidarité sociale, les collèges, les pompiers, les infrastructures routières, l’aménagement du territoire. Les Départements jouent un rôle de bouclier social et économique, particulièrement en ces temps d’incertitudes.
Et nous ne pouvons que nous féliciter que le Premier ministre propose un nouveau cadre de travail pour permettre aux Départements de retrouver des marges de manœuvres. Il en va du quotidien de nos concitoyens !
Quelques annonces à retenir, mais tout va se jouer au Parlement.
Cependant, ces mesures doivent être suivies de traductions concrètes dans le PLF. Le véritable travail commence maintenant, au Parlement. Le Sénat qui aura la responsabilité de traduire ces engagements en mesures législatives solides et en cohérences avec les demandes de Départements de France.
Les discussions ont déjà commencé avec les sénateurs ; et nous restons vigilants et mobilisés pour permettre aux Départements d’échapper à l’asphyxie et de pouvoir continuer d’assumer leurs missions.