Face à la crise les Départements, qui incarnent, avec les Communes, la proximité de l’action publique, sont en première ligne.
Comme toutes les collectivités et toutes les entreprises, j’ai une pensée particulière pour notre secteur économique qui souffre tant et dont dépendra notre avenir, les Départements ont adapté leur fonctionnement au confinement. Grâce à la mobilisation de nos équipes dont nous avons une nouvelle fois constaté la qualité et la réactivité, grâce à la modernité de nos équipements, le télétravail bat son plein pour maintenir la continuité du service public.
Mais, et surtout, les Départements sont en première ligne sur le front sanitaire et social. Si les hospitaliers sont dans la première tranchée, nos services sont dans la seconde, également très exposée. Nos sapeurs-pompiers, nos personnels de PMI et des EHPAD, nos assistantes familiales, nos aides à domicile, nos éducateurs de l’Aide Sociale à l’Enfance, tous nos personnels qui gèrent au quotidien les détresses et les difficultés de nos compatriotes sont encore plus sollicités quand se généralisent le désarroi et la peur.
L’État au niveau national et local ne cesse de s’appuyer sur nous et nous répondons bien évidemment présent.
Dans ce contexte de mobilisation générale, l’ADF fait le lien entre les besoins et les difficultés des Départements et le gouvernement. Depuis le début de la crise, chaque sollicitation a été traitée par notre équipe avec une extrême célérité car le temps s’accélère dans l’action s’il se ralentit dans nos rues.
L’ADF s’efforce également de diffuser au mieux les recommandations nationales et de faire partager les retours d’expérience de nos Départements.
C’est le sens de ce numéro spécial dans le cadre d’une communication qui doit être digne, sobre et modeste comme le sont ceux qui luttent au quotidien contre la pandémie.
Dominique Bussereau