Tout un symbole. « Tolérance », « Solidarité », « Equipier », à deux pas du Stadium de Toulouse, celui-là même qui accueille le « TFC », le club de football de la métropole, les valeurs du sport étaient peintes en lettres d’or sur les murs de l’entrée. Et quand le vélo rencontre le football ou le rugby cher au Stade Toulousain, détenteur du Bouclier de Brénus pour la 20e saison, les mots prennent tout leur sens.
Des tours aux Pyrénées, le Tour prend de la hauteur
Tracé de l’île du Ramier en passant par Bagatelle vers les Pyrénées en direction Bagnères-de-Bigorre, « le Tour au pieds des Tours » (de Bagatelle), les enfants de l’association Média Pitchounes, apprentis journalistes passionnés de la Grande Boucle, en rêvaient. Depuis 10 ans, les jeunes en avaient fait leur leitmotiv, pour prouver que les quartiers populaires pouvaient aussi accueillir de beaux événements. C’est désormais chose faite avec le défilé du peloton dans le quartier et des yeux qui brillaient sur le bord des routes !
Autre symbole : la veille, 100 femmes ont parcouru à vélo les 100 premiers kilomètres de l’étape, pour encourager la diversité des pratiques du cyclisme par les femmes en Occitanie et mettre en valeur les mobilités douces. Au Village départ, ce sont d’autres douceurs qui ont aiguisé le palais de nos invités ! La Fromagerie Betty, notre lauréat Au Tour des Fromages, fait partie des dix meilleurs fromagers de France sélectionnés par le guide Gault & Millau. Fromages de chèvres, Tome de Sost affinée à l’épicéa, une parfaite entrée en matière avant de rejoindre les montagnes.
Les anglais pointent le bout de leur nez
Ce premier volet pyrénéen n’aurait pas plu à notre Maillot Bleu le Toulousain Frédéric Moncassin, ancien sprinter de chez Gan, double vainqueur d’étape sur la Grande Boucle 1996 ! Si les 130 premiers kilomètres, quasi exclusivement en Haute-Garonne, ont permis aux prétendants au Maillot vert de carburer jusqu’au sprint, l’entrée dans les Hautes-Pyrénées leur a réservé un tout autre programme…
La Route d’Occitanie au mois de juin dernier avait déjà emprunté les deux cols au menu, la Hourquette d’Ancizan en entrée, le Peyresourde en plat de résistance. La même, dans le sens inverse pour cette 12e étape du Tour de France ! Au final, en fond de vallée, point de bagarre entre leaders ; la victoire se règle entre coureurs échappés, au sprint digne d’une arrivée sur piste tant le trio s’est regardé. Simon Yates l’emporte d’une demi-roue et le classement général reste inchangé.