Depuis 40 ans les véhicules du Conseil général, bibliobus tout d’abord puis muséobus par la suite sillonnent la Nièvre. Cette année, suite à l’action menée par le théâtre « TéATR’éPROUVèTE » de Corbigny, sur le territoire du Morvan et du Nivernais central et au vu de « l’enthousiasme suscité chez les habitants », le Département a souhaité poursuivre l’action itinérante du Camion d’Alimentation Générale en la reprenant à son compte.
Sur le modèle des commerçants ambulants se déplaçant de village en hameau, de hameau en cour de ferme, le camion va parcourir les routes de la Nièvre afin de proposer des productions artistiques et intellectuelles de qualité (comédiens, chanteurs, danseurs, musiciens…). Il sillonnera le département les jeudis et vendredis jusqu’au 29 août avec au programme pour cette saison 2014 : 4 tournées, 24 lieux de diffusion et de rencontres et 108 représentations gratuites et même plus !
A huit reprises, les 17, 24, 25 juillet et 1er août, le Camion sera rejoint par les Bibliobus et le Muséobus pour former la caravane de la culture : le bibliobus blanc se transformera en salle de cinéma pour quelques spectateurs et proposera des projections à la demande de courts métrages, donnant à découvrir toute la richesse du cinéma court. Le bibliobus vert deviendra salon de lecture(s), lecture traditionnelle avec un choix de livres pour tous, de l’album au roman, de la bande dessinée au livre d’art et nouvelle pratique de la lecture sur tablettes numériques. Le muséobus présentera, de son côté, son exposition sur le « Labourage nivernais » œuvre du peintre Rosa Bonheur. Dans chacun des camions des surprises attendent les petits et les grands.
Cette action est l’occasion pour le Conseil général de « réaffirmer le rôle essentiel de l’art et de la culture dans la construction des individus et des groupes sociaux. Elle permet également de travailler la relation culture et société, de rencontrer les Nivernais sur leurs territoires de vie et d’entendre leurs paroles« .
Le Conseil Général de la Nièvre fait le pari que ces échanges pourraient être propices à l’expérimentation de nouvelles formes d’actions en territoire rural, contribuant ainsi au dynamisme des « Nouvelles Ruralités ».
P.B