Afin d’engager les élèves dans une expérience pratique de création d’entreprise, le Conseil général et Seine-et-Marne Développement réunissent les mini-entreprises du département lors du 5e Salon de la mini-entreprise, le mardi 6 mai, au Musée aéronautique et spatial Safran, à Réau. Ces jeunes sont invités à rivaliser d’imagination, mais aussi d’application pour créer et développer leurs mini-entreprises, ayant ainsi l’occasion de concevoir, de produire et de vendre des biens et/ou des services.
La première année, l’opération a concerné 15 collèges. Aujourd’hui, ce sont 28 collèges qui participent ainsi que 112 lycées et centres de formation d’apprentis. Ce programme s’appuie sur un partenariat avec l’association Entreprendre pour apprendre.
Ces projets bénéficient du soutien des enseignants de l’Éducation nationale, et sont accompagnés par des professionnels chefs et responsables d’entreprises. « Ces professionnels sont généralement très agréablement surpris du talent et de la motivation de ces jeunes, et ils s’investissent volontiers dans ces parrainages, » souligne Gérard Eude, président de Seine-et-Marne Développement, et vice-président du Conseil général, ardent supporter de ce programme. « L’an dernier, il y a même une des mini-entreprises qui est allée jusqu’à commander des pièces en Chine. Chacun comprendra que tout ceci est bien autre chose qu’un concours. C’est très formateur. »
Au total, 40 mini-entreprises seine-et-marnaises créées par des classes de collégiens, lycéens et apprentis, sont présentes ce 6 mai, pour tenter de remporter des trophées. Un jury attribuera ceux de l’originalité, de la présentation, le grand prix départemental et son trophée coup de cœur. Il y aura en outre une sélection pour le concours régional.
Les jeunes bénéficieront d’une visite guidée du musée et d’une démonstration sur une imprimante 3D spécialement présente pour l’occasion. « La Seine-et-Marne est dans le peloton de tête des départements pour la création d’entreprises, et nous avons voulu aussi voir si ce dynamisme trouvait un écho dans la jeunesse, » déclare Gérard Eude.
P.B