Parlement européen : non à l’instrumentalisation par les anti-Strasbourg !
Alors que la session plénière du Parlement européen vient une nouvelle fois d’être annulée à Strasbourg, l’Assemblée des Départements de France lance un cri d’alarme.
Depuis le début de la crise sanitaire, les anti-Strasbourg ont instrumentalisé la situation pour empêcher le Parlement d’être réuni à son siège. Cette situation est d’autant plus inacceptable que Bruxelles affiche, depuis plusieurs semaines, des taux d’incidence beaucoup plus élevés que Strasbourg.
Depuis le mois de mars 2020, ce sont sept sessions plénières du Parlement Européen qui ont ainsi manqué à Strasbourg, capitale européenne de la France. Sept sessions plénières c’est quasiment une année de travail pour les nombreux prestataires locaux qui subissent une double peine, celle du COVID, celle de la confiscation du siège par les technocrates de Bruxelles.
Car, au-delà de ce drame territorial, c’est la capitale européenne de la France et donc la Démocratie parlementaire européenne qui est fragilisée.
En effet, le fonctionnement institutionnel de l’Union européenne est fondé sur trois piliers : la Commission européenne à Bruxelles, les finances et le Secrétariat général à Luxembourg, la Démocratie et le Parlement à Strasbourg.
Le Parlement Européen, seul organe communautaire élu au suffrage universel direct est le garant d’une bonne représentation démocratique des institutions européennes.
En organisant les sessions plénières à Bruxelles depuis désormais huit mois, c’est donc un signal extrêmement négatif qui est adressé aux Etats Membres et aux citoyens de l’Union.
C’est pourquoi, les Départements de France, toutes sensibilités politiques confondues, en appellent aujourd’hui solennellement à la responsabilité de l’Union et demandent un rétablissement rapide du fonctionnement prévu par les Traités.
Alors même que l’Europe traverse sa plus grave crise économique et sociale depuis la Seconde Guerre mondiale, soyons exemplaires et rassemblés pour défendre l’Europe des territoires et l’Europe des citoyens que les Pères fondateurs ont voulu à Strasbourg.