Ce mercredi 13 septembre à Lima, le Comité International Olympique (CIO) a annoncé officiellement le choix de la ville hôte des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été 2024. Initialement en concurrence avec Boston, Berlin, Rome et Los Angeles, Paris s’est confrontée dans la dernière ligne droite à la cité californienne. L’accord passé entre Los Angeles et le CIO pour 2028 a définitivement entériné l’attribution française affichant un dossier solide et durable. Si la candidature arbore fièrement les couleurs de la capitale parisienne, c’est tout un pays et plusieurs Départements qui seront directement concernés par l’accueil des épreuves et des athlètes. A vos marques…
Les Départements en relayeurs
Attachés aux valeurs sportives, citoyennes et humaines véhiculées par l’olympisme, les Départements ont largement soutenu le projet Paris 2024. Ils s’étaient d’ailleurs engagés aux côtés de Bernard Lapasset, Co-Président du Comité de candidature Paris 2024 à l’occasion du Congrès 2016 dans la Vienne.
Cette mobilisation s’est plus particulièrement accélérée cet été, dépassant le monde du sport. Qu’ils soient directement impactés ou non par les épreuves, des Départements se sont ainsi prêtés au jeu en véritable VRP de la candidature. Parmi eux, la Dordogne a figuré parmi les premiers relayeurs. Le Président du Département Germinal Peiro, ancien sportif de haut niveau membre de l’équipe de France de Canoë-Kayak, lançait en mai dernier un défi du Département 24 en soutient à Paris 2024 : 24 athlètes périgourdins ont relié Lascaux à la capitale en 5 jours pour remettre à la Maire de Paris un fac-similé de la grotte de Lascaux et deux silex qui ont servi de relais durant toute la course.
Autre clin d’œil : le Département de la Seine-Maritime a réalisé des vidéos mettant en scène le Président et des vice-présidents aux côtés d’athlètes de haut niveau pour s’adonner à leur discipline. Promotion du sport, valorisation des performances et découverte des champions ont été le leitmotiv de cette campagne inédite. Et la liste est aussi longue que le nombre de records à venir !
Paris et 12 Départements aux couleurs olympiques
Pour mettre en scène ces Jeux, Paris 2024 s’appuie sur les nombreux atouts et attraits qui font de la France la première destination au monde. 80% des sites se situent dans un rayon de 10 km autour des Villages olympique et paralympique. Le cœur historique de Paris accueillera des épreuves au pied de lieux emblématiques de la capitale (le tir à l’arc sur l’Esplanade des Invalides, l’escrime et le taekwondo au Grand Palais, le beach volley à la Tour Eiffel…) ou dans l’enceinte de lieux iconiques du sport français (Stade de France, Parc des Princes, Roland-Garros…).
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Mais au-delà de sa dimension historique, la candidature joue également sur des axes novateurs : la mixité et la jeunesse, la durabilité des structures, l’excellence environnementale. Ainsi, outre Paris, ils sont 12 Départements prêts à recevoir une discipline à l’occasion de ces 33e Olympiades, parmi lesquels la Seine-Saint-Denis. Si 95% des infrastructures sportives sont d’ores-et-déjà existantes, le « 93 » verra érigés de nouveaux quartiers pour héberger le Village olympique à Saint-Denis, un centre aquatique à portée du Stade France, ou le centre des médias et des sites de compétition au Bourget. Des projets d’envergure qui mettront le Département sous le feu des projecteurs et qui laisseront, une fois les Jeux achevés un héritage de 4 500 logements, et toute une série d’actions en faveur de l’éducation, du handisport ou des solidarités (cf. plan départemental 24 actions pour les Jeux).
Autres sites olympiques : dans les Hauts-de-Seine par exemple, le stade départemental Yves-du-Manoir, plus habitué à recevoir les piliers de rugby du Racing 92, les clubs ou les scolaires (environ 7 000 utilisateurs par semaine) cèdera le terrain aux hockeyeurs. Les Yvelines feront la part belle aux compétitions équestres dans l’enceinte du Château de Versailles, ou à d’autres pistards sur leurs fidèles destriers au Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines. Un peu plus loin, le bassin nautique de Vaires-sur-Marne en Seine-et-Marne constituera une formidable base arrière pour disputer les épreuves d’aviron et de canoë.
Si le territoire francilien tient naturellement la corde, les compétitions de football (stades de Lille, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Lyon, Saint-Etienne, Marseille et Nice) et de voile dans les Bouches-du-Rhône offriront l’opportunité à d’autres territoires de participer à la fête. L’ensemble des sites est à découvrir sur la carte interactive http://www.paris2024.org/fr/carte
Parions que la devise de partage de Paris 2024 raisonnera bientôt aussi fort que celle du baron Pierre de Coubertin « Citius, Altius, Fortius » (plus vite, plus haut, plus fort) introduite 100 ans plus tôt à l’occasion des Jeux de Paris… 1924 !