L’Assemblée des départements de France et l’organisateur de la plus grande course cycliste au monde ont renouvelé leur partenariat pour la période 2019-2021… dans le cadre du Salon de l’agriculture.
Les départements de France et le Tour de France, c’est une affaire qui roule depuis maintenant quatorze ans. Jeudi 28 février au Salon de l’agriculture, l’Assemblée des départements de France (ADF) et ASO, l’organisateur de la plus grande course cycliste au monde, ont renouvelé leur partenariat pour la période 2019-2021.
La course qui a lieu chaque année au mois de juillet emprunte près de 97% de routes départementales. Et ce ne sont pas moins de 3.000 agents départementaux qui sont mobilisés sur le parcours, en amont pour garantir la qualité du réseau et le jour de l’étape pour intervenir en cas d’ajustements de dernière minute (surveillance des ronds-points et des rétrécissements, nettoyage de la chaussée avant et après le passage des coureurs, installation de sacs de ramassage d’ordures ménagères…). Une équipe de quatorze personnes dont onze agents mis à disposition par les départements est même détachée durant les trois semaines de l’épreuve.
©Guillaume Blanchon / CNIEL
Si l’intervention des départements est indispensable au Tour de France, celui-ci sert, en retour, de caisse de résonnance aux territoires. C’est ainsi qu’est née l’an passé, à l’initiative de L’ADF et du Cniel (interprofession du lait), l’idée de l’opération « Au Tour des fromages ». Elle permet de mettre à l’honneur le travail d’un artisan ou d’un producteur crémier-fromager chaque jour sur le village-départ. Devant le succès de cette première édition, l’opération sera renouvelée en 2019. De là à imaginer dans les années à venir une étape Paris-Camembert sur les traces d’une célèbre course…